Depuis plusieurs années la croissance des produits bio (alimentaires et cosmétiques) attisent l’intérêt des industriels en recherche de croissance.

Malheureusement, et même si en tant qu’entreprise nous ne sommes pas philantrope, et nous avons également un besoin vital de retour sur investissement, nous nous apercevons que derrière la simple mention BIO se cache parfois des produits avec :

  • Une empreinte écologique importante
  • Des conditions de travail, moins contrôlées
  • Des produits sur conditionnées

C’est pourquoi nous répétons l’importance du rôle de consommateur qui en faisant ses choix d’achat, impose également ses décisions aux commerçants.

C’est en faisant ce travail d’information (ou est ce que c’est fabriqué, comment est ce fabriqué…) que le cercle vertueux des produits Bio fabriqués proche de chez soi sera dicté aux industriels de la consommation.

J’entends déjà, la remarque nous indiquant que le bio est cher, et qu’il n’est pas accessible à toutes les bourses.
Bien évidemment que nous entendons cet argument, qui parfois ne s’avère pas juste.
En effet, dans notre cas l’utilisation d’une pierre d’alun en tant que déodorant permet une utilisation pour un an minimum ce qui en fait un produit économique en comparaison des déodorants sous gaz de la grande distribution, et qui plus est génère moins de déchets.

Derrière cette idée, il y la volonté de repenser à sa consommation, sans céder (ce qui je vous le concède n’est parfois pas facile, et encore plus en cette période fêtes et de fastes), mais en modérant sa consommation, pour consommer mieux.
N’est il pas plus avantageux de manger moins, pour manger mieux, de penser son acte d’achat, comme un acte ayant des conséquences.

Bien loin de nous la volonté de se placer en donneur de leçons, mais nous pensons que si chacun de temps en temps fait cet effort de réfléchir ses achats, les habitudes des industriels en seront bouleversés.

Une pensée très bien relayé dans cette vidéo du syndicat des magasins BIO

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