La cosmétique BIO ne cesse de se développer en France, et dans une grande partie de l’Europe.

Aujourd’hui majoritairement encadrée par des organismes nationaux, les cosmétiques BIO sont reconnaissables à des labels nationaux, qui répondent à des cahiers des charges définissant les critères d’acceptation pour qu’un cosmétique puisse bénéficier de l’appellation BIO.
Des tentatives de normalisation Européenne avec le label Cosmos sont en cours pour assurer d’un pays à l’autre de l’Europe une même exigence en terme de composants.

Aujourd’hui, en France, le label le plus connu est le label BIO, décerné par Cosmébio et selon un cahier des charges contrôlés par des organismes indépendants (ex: ECOCERT).
Ces chartes sont accessibles au grand public, et définissent les ingrédients acceptés et les % minium d’ingrédients BIO à utiliser.

Même si ces cahiers des charges peuvent parfois subir des attaques des uns les trouvant trop contraignants, ou des autres pas assez exigeants, ils font néanmoins l’unanimité, et assurent aux consommateurs une uniformité dans les produits certifiés.

Le développement de la cosmétique BIO a amené les autorités Européennes à s’y intéresser … et là c’est le drame.
Sans modifier le cahier des charges des labels, elle risque de permettre à de nombreux ingrédients de bénéficier d’une appellation Bio ou naturelle, et ce même s’ils proviennent de l’industrie chimique ou de culture OGM.

Je vous invite donc à lire, un article parue fin Décembre 2016, sur la dérive observée au sein de l’Union Européenne.
Dérive ayant entraînée le retrait de certains labels Biologiques des discussions, qui estiment que leur position n’est pas entendue au profit des lobbyistes de la cosmétique conventionnelle.

Ci-joint le lien :
https://blog.cosmebio.org/cosm%C3%A9tique-bio-la-vraie-et-la-fausse-a34cb104b38a

Bonne journée

 

 

Print Friendly, PDF & Email